Au début du trimestre d’automne 2014, il nous a été demandé de réaliser
un schéma conceptuel sur notre rapport à la culture en tant que futur
enseignant, dans le cadre du cours d’approche culturelle et projet en
partenariat (INT201). Ce schéma conceptuel se retrouve à la fin de ce texte et
également plus loin dans ce blog. Selon le texte de Simard-Falardeau, nous
pouvons définir le concept de rapport à la culture comme un concept qui «nous
permet d’analyser et de comprendre l’approche culturelle sous l’angle du
rapport à la culture des enseignants et des dispositifs pédagogiques où
celui-ci s’incarne.» (Simard, Falardeau, Émery-Brunea et Coté, 2007)
L’idée principale qui ressort de ce premier schéma conceptuel par rapport
à la culture est que la culture individuel et collectif est propre et déjà
défini pour chaque individu et société. On remarque dans ce schéma que
l’enseignant transmet la culture aux élèves. Le rapport à la culture de ce
premier schéma est donc de type instrumentalisme pour le côté collectif et puis
scolaire pour le côté individuel. Ainsi nous remarquons aussi que la culture
première, soit celle du milieu, est défini par l’apport collectif de la culture
et puis la culture seconde, soit la culture de nature réfléchie, est plus
définie par le côté individuel du schéma.
Le rapport à la culture de type instrumentalisme se défini par la
rentabilité symbolique des savoirs culturels. C’est-à-dire, par exemple,
L’obtention d’un diplôme, une action efficace, etc… Un enseignant
instrumentaliste accorde une place importante à la culture dans sa classe, mais
seulement dans le but d’aider le développement de ses élèves. Tandis que le
rapport à la culture de type scolaire s’articule plus autour de la
connaissance, de la transmission et du modèle. Tous des points qui se retrouve
du côté individuel de ma schématisation de la conception de la culture.
«Le rapport au savoir peut être vu comme un processus
impliquant un individu dans toutes les relations qu’il tisse avec l’apprendre».
(Simard, Falardeau, Émery-Bruneau et Coté, 2007) P4 Mon schéma conceptuel
aborde quelques-unes de ces sphères. Puisque, c’est à l’école qu’il développera
sa connaissance et sa culture générale. Puis, l’enseignant lui transmettra les
valeurs et les normes de la société dans lequel l’individu évolue.
Ma conception initiale par rapport à la culture est selon
mes principes encore d’actualité, mais à la lumière du cours d’INT201, approche
culturelle et projet en partenariat, je dois conclure que ma conception de la
culture a changé quelque peu. Enfin je dirais qu’elle s’est bonifiée grâce aux
différents concepts abordés dans ce cours.
Je considère que dorénavant ma conception de la culture
comprend également la culture de type intégratif-évolutif. Puisque, les élèves
doivent créer leur propre identité tout en respectant la culture de la société
dans laquelle il évolue.
Pour conclure, je considère que ma conception de la culture
se rapproche de plus en plus du texte de Simard (2002). Puisque je considère
que l’enseignant a comme tâche d’être le médiateur entre la culture du passé,
la culture actuelle et les élèves. Par ce fait, l’école doit devenir un moyen
de réintégration de la culture ambiante, soit la culture commune de la société.
Références
Schéma
conceptuel effectué à partir de Microsoft Power point 2010.
Simard,
D., Falardeau, É., Émery-Bruneau, J. et Côté, H. (2007). En amont d’une
approche culturelle de l’enseignement : le rapport à la culture. Revue des sciences de l’éducation, 33(2), 287-304. Document télé-accessible
à l’adresse <id.erudit.org/iderudit/017877ar>.
Simard,
D. (2002). Comment favoriser un approche
culturelle de l’enseignement?, vie pédagogique, 124, 5-8.
J’ai choisi arbitrairement de commenter la réflexion critique par rapport à la culture de Christina Arès St-Onge. La reprise de son schéma, à la fin du texte, facilite grandement la compréhension de sa réflexion.
RépondreSupprimerLe texte commence avec une justification pour l’exercice fait et donne, toute suite, une définition du concept de rapport à la culture issue du travail de Simard, Falardeau, Émery-Brunea et Coté (2007).
Dans le développement de sa réflexion, l’auteure prétende à suivre la logique de son schéma en explicitant les points clefs de celui-ci. Malgré le fait que le schéma représente une vision plus large du rôle de la culture dans la société en général, le discours textuel met l’accent sur la dimension formative de l’école et sur l’importance de la relation enseignant-apprenant dans le développement de la culture chez les élèves. Les propos sont soutenus d’une manière inspirée par des citations tirées des auteurs consacrés.
Ensuite, on apprend qu’un certain glissement a été induit suite à l’expérience occasionnée par la participation au cours INT 201 (approche culturelle et projet en partenariat). Si je comprends bien, elle ajoute à sa « conception de la culture […], la culture de type intégratif-évolutif » pour joindre les dimensions instrumentaliste et scolaire. En conclusion, l’auteure se déclare en accord avec le texte de Simard (2002) et attribue à l’école le rôle ré-intégrateur de la culture ambiante.
Un des éléments marquants de cet exposé est l’ouverture d’esprit de sa auteure : malgré une conception solide, basée sur son propre jugement et appuyée par des auteurs, elle a accepté que sa « conception de la culture a changé quelque peu ».
J'aime que tu es schématiser ton rapport à la culture puisque je ne l'ai pas fait pour la deuxième fois et je ne suis pas certain si je suis tout à fait clair dans ce que je dis. J'ai également aimé que tu relises la culture individuelle et collective à la fin de ton schéma par la mondialisation. Une autre chose que je n'ai pas faite, je n'ai pas vraiment cité d'auteur dans mon texte, donc il a probablement un petit peu moins d'impact. J'ai un rapport à la culture qui te ressemble beaucoup. En effet, j'ai un rapport de type scolaire, mais je crois que je devrais plus rechercher le type instrumentaliste comme toi parce que je ni pense jamais à ce type et je recherche le type intégratif-évolutif qui est tout un défi pour moi qui n'a jamais eu ce type de rapport à la culture. Pour conclure, je suis tout à fait d'accord avec toi et Simard pour le rôle de l'enseignant en rapport avec la culture. L'enseignant se doit d'être un médiateur de la culture et un passeur culturel pour permettre à ses élèves se forger leur propre culture.
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