mardi 27 janvier 2015

Réflexion critique


Au début du trimestre d’automne 2014, il nous a été demandé de réaliser un schéma conceptuel sur notre rapport à la culture en tant que futur enseignant, dans le cadre du cours d’approche culturelle et projet en partenariat (INT201). Ce schéma conceptuel se retrouve à la fin de ce texte et également plus loin dans ce blog. Selon le texte de Simard-Falardeau, nous pouvons définir le concept de rapport à la culture comme un concept qui «nous permet d’analyser et de comprendre l’approche culturelle sous l’angle du rapport à la culture des enseignants et des dispositifs pédagogiques où celui-ci s’incarne.» (Simard, Falardeau, Émery-Brunea et Coté, 2007)

L’idée principale qui ressort de ce premier schéma conceptuel par rapport à la culture est que la culture individuel et collectif est propre et déjà défini pour chaque individu et société. On remarque dans ce schéma que l’enseignant transmet la culture aux élèves. Le rapport à la culture de ce premier schéma est donc de type instrumentalisme pour le côté collectif et puis scolaire pour le côté individuel. Ainsi nous remarquons aussi que la culture première, soit celle du milieu, est défini par l’apport collectif de la culture et puis la culture seconde, soit la culture de nature réfléchie, est plus définie par le côté individuel du schéma.

Le rapport à la culture de type instrumentalisme se défini par la rentabilité symbolique des savoirs culturels. C’est-à-dire, par exemple, L’obtention d’un diplôme, une action efficace, etc… Un enseignant instrumentaliste accorde une place importante à la culture dans sa classe, mais seulement dans le but d’aider le développement de ses élèves. Tandis que le rapport à la culture de type scolaire s’articule plus autour de la connaissance, de la transmission et du modèle. Tous des points qui se retrouve du côté individuel de ma schématisation de la conception de la culture.

«Le rapport au savoir peut être vu comme un processus impliquant un individu dans toutes les relations qu’il tisse avec l’apprendre». (Simard, Falardeau, Émery-Bruneau et Coté, 2007) P4 Mon schéma conceptuel aborde quelques-unes de ces sphères. Puisque, c’est à l’école qu’il développera sa connaissance et sa culture générale. Puis, l’enseignant lui transmettra les valeurs et les normes de la société dans lequel l’individu évolue.

Ma conception initiale par rapport à la culture est selon mes principes encore d’actualité, mais à la lumière du cours d’INT201, approche culturelle et projet en partenariat, je dois conclure que ma conception de la culture a changé quelque peu. Enfin je dirais qu’elle s’est bonifiée grâce aux différents concepts abordés dans ce cours.

Je considère que dorénavant ma conception de la culture comprend également la culture de type intégratif-évolutif. Puisque, les élèves doivent créer leur propre identité tout en respectant la culture de la société dans laquelle il évolue.

Pour conclure, je considère que ma conception de la culture se rapproche de plus en plus du texte de Simard (2002). Puisque je considère que l’enseignant a comme tâche d’être le médiateur entre la culture du passé, la culture actuelle et les élèves. Par ce fait, l’école doit devenir un moyen de réintégration de la culture ambiante, soit la culture commune de la société.
 


Références

Schéma conceptuel effectué à partir de Microsoft Power point 2010.

Simard, D., Falardeau, É., Émery-Bruneau, J. et Côté, H. (2007). En amont d’une approche culturelle de l’enseignement : le rapport à la culture. Revue des sciences de l’éducation, 33(2), 287-304. Document télé-accessible à l’adresse <id.erudit.org/iderudit/017877ar>.

Simard, D. (2002). Comment favoriser un approche culturelle de l’enseignement?, vie pédagogique, 124, 5-8.